Comment choisir son parquet ?

Le parquet représente seulement 4% des ventes de revêtement de sol et pourtant il est plus que tendance aujourd’hui. Il apporte une valeur à un bien immobilier de par son élégance, son confort et l’ambiance qu’il reflète. Seulement, tout comme le système d’éclairage, le carrelage et même le mobilier, choisir son parquet peut se révéler être un casse-tête.

Le parquet : qu’est-ce que c’est ?

Le parquet est un revêtement de sol en bois ou fait à partir du bois qui a une épaisseur de 2,5 mm minimum. Il représente à notre ère une solution noble et durable si vous ressentez le besoin d’avoir un intérieur distingué, class et sophistiqué. Encore qu’il se confond aisément à des décorations rustiques.

Bien évidemment, la pose d’un parquet ne s’improvise pas, et ce même s’il s’agit juste de faire de la rénovation. Pour sa réussite, il convient de prendre en compte plusieurs paramètres. Entre autres connaitre les propriétés du plancher, la nature du sol et sa planéité, les caractéristiques de la pièce, trouver l’adhésif convenable et bien d’autres détails techniques en fonction du chantier.

Les différents types de parquets

Il existe trois grandes catégories de parquets. Le parquet massif qui est la version haut de gamme du parquet, le parquet contrecollé qui est issu d’un usinage différent de celui du parquet massif et le parquet stratifié qui à la différence du massif et du contrecollé n’est pas un parquet à proprement dire selon la norme NF EN 13-756.

Il est toujours important de connaître les caractéristiques de chacun de ces matériaux afin de s’assurer de trouver celui dont vous avez vraiment besoin. Ils sont répertoriés en 4 classes différentes de bois. De la classe A pour les bois les plus tendres comme le sapin et l’épicéa, à la classe D pour les essences les plus résistantes telles que l’ipé, le merbau ou encore le bambou qui est le bois le plus dur au monde.

Comment bien le choisir ?

L’essence du bois est le premier critère à prendre en compte dans le choix d’un parquet puisque c’est sa dureté qui va en conditionner l’usure. Plus la pièce est fréquentée et plus elle nécessite du bois dur. Pour des pièces à fort passage comme les entrées, les couloirs et le salon, le chêne et le hêtre des bois durs de classe C sont donc préconisés.

Dans les chambres où le trafic est plus réduit, les essences plus tendres de la classe A ou B sont suffisantes. Second critère de choix important, l’épaisseur de la couche d’usure. Il est le critère décisif pour la résistance et la longévité de votre parquet. Plus les lames de parquet sont épaisses, plus elles pourront être poncées pour retrouver une seconde jeunesse.

Il faut ensuite choisir entre le parquet massif ou le parquet contrecollé. Constitué de bois brut, le parquet massif à une épaisseur qui varie entre 16 et 28 mm. Il se décline dans de nombreuses essences et permet la pose collée ou clouté. Authentique, naturel et chaleureux, il est très résistant.

Il peut être:

  • teinté,
  • verni,
  • vitrifié,
  • ciré,
  • voire même huilé.

Autre solution, le parquet contrecollé appelé aussi multi couches qui est composé de plusieurs strates. La couche d’usure d’une épaisseur de 2,5 mm minimum est la partie visible. Elle est composée d’essence de bois bien choisi. La couche centrale est faite de particule de bois aggloméré ou de panneau de fibres de bois en haute densité.

La dernière couche qui est le contre balancement fait en bois déroulé sert à éviter la déformation de la lame. Une fois posé, il est difficile de faire la différence entre un parquet massif et un parquet contrecollé. Vous avez fait votre choix ? Il ne vous reste plus qu’à définir votre pose. Collée, cloutée ou flottante.

La pose collée est recommandée si vous avez un chauffage au sol. Elle se fait sur une chape et offre une bonne isolation phonique. Elle est possible pour le parquet massif comme pour le contrecollé. La pose clouée est la méthode traditionnelle uniquement réservée aux parquets massifs entre 16 et 28 mm. 

Dans le cas contraire, il risque de se déformer et de se casser. La pose flottante est la plus facile à réaliser et la plus pratique. Grâce à son système d’emboîtement des lames, elle s’effectue sur tous types de supports ; bétons, plancher ou même carrelage et est idéale pour la rénovation. Quand le bois bouge, penser à laisser un jeu de dilatation entre 8 et 14mm de chaque côté de la pièce.

Côté déco, tout est question de goût. Les teintes naturelles pour un style classique, un chêne blanchi pour un intérieur aux tonalités scandinaves allant jusqu’aux teintes foncées tirant sur le noir pour une ambiance plus contemporaine. Seuls le choix et le budget vous permettront de vous situer.

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